samedi 26 juin 2010

La démographie de l'Argentine

L'Argentine compte près de 40 millions d'habitants. 98% de la population est d'origine européenne dans un premier temps exclusivement issue des immigrations espagnoles. Après les colons espagnols, il y eut plusieurs vagues d'immigration et d'autres Européens s'établirent en Argentine durant les années 1870-1950. La majorité des immigrés européens venaient d'Italie, d'Espagne ou de France (Basques surtout), le reste venant d'Allemagne, de Suisse, du Royaume-Uni, de Yougoslavie, de Turquie et d'Europe de l'Est.

On estime que 70 % des Argentins sont d'origine espagnole ou italienne et 28 % sont originaires d'autres pays européens. Les Amérindiens ne représentent plus que 0,5 % de la population. Les mestizos (métisses de souche hispano-amérindienne) représentent 1 à 2 % de la population actuelle. Cependant, parmi la population d'origine européenne, une partie serait métissée, ramenant le nombre de métisses à 8 % de la population actuelle.

La population est très inégalement répartie, puisqu'un tiers de la population (environ 13 millions d'habitants) est concentré dans la capitale et l'agglomération de Buenos Aires (appelée aussi Gran Buenos Aires).

Outre la région de la capitale fédérale, la population est concentrée dans d'autres zones urbaines dont les principales sont : Córdoba (centre, 1,6 million d'habitants), Rosario (est, 1,4 million d'habitants), Mendoza (ouest, 1 million d'habitants), San Miguel de Tucumán (nord, près d'un million d'habitants).

La population indigène ne représente qu'environ 1 million d'habitants dans les provinces de Patagonie au sud et dans les provinces de Jujuy, Chaco, Formosa et Misiones au nord.

Traditionnellement, l'Argentine a joui d'un très haut niveau de vie en comparaison avec d'autres pays de la région, mais la crise économique des années 2001-2002 a diminué cette impression. Toutefois, plus de la moitié de la population reste considérée comme faisant partie de la classe moyenne, et depuis la crise, une forte récupération économique a aidé postérieurement à réduire la pauvreté à 23,4% de la population. Plus de 5 % de la population vivait dans des conditions précaires, dans des villas miserias ou bidonvilles.

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