dimanche 7 février 2010

Les villes du Japon

Les principales villes (agglomérations) du Japon classées en ordre décroissant d’habitants sont (chiffres de 2005) :
  • Tōkyō : 12,7 millions pour la préfecture, dont 8,3 millions pour les vingt-trois arrondissements spéciaux[18].
  • Yokohama : 3,6 millions
  • Ōsaka : 2,6 millions
  • Nagoya : 2,2 millions
  • Sapporo : 1,9 million
  • Kōbe : 1,5 million
  • Kyōto : 1,5 million
  • Fukuoka : 1,4 million
  • Kawasaki : 1,3 million
  • Saitama : 1,2 million
  • Hiroshima : 1,1 million
  • Sendai : 1 million

L'agglomération de Tōkyō, englobant entre autres Yokohama, Kawasaki et Saitama est, avec plus de 33 millions d’habitants[19], la plus peuplée du monde.

La géographie du Japon

Le Japon est un archipel de plus de trois mille kilomètres de long, s’étalant de la Russie (îles Kouriles) au nord à Taïwan au sud, le long de la côte orientale de l’Asie. Quatre îles principales sur les 4 000 de l'arc insulaire représentent 95 % du territoire[16] : du nord au sud, Hokkaidō (79 000 km2), historiquement peuplée par les Aïnous, Honshū (227 000 km2) la plus grande et la plus peuplée avec 105 millions d’habitants, Shikoku (18 000 km2), l’île de la mer intérieure et Kyūshū (36 000 km2), en face de la Corée du Sud.

En outre, l’archipel comporte environ trois mille autres îles, plus petites (notamment dans la préfecture d’Okinawa). Naha, sur l’île d’Okinawa dans l’archipel des Ryūkyū (Ryūkyū rettō en japonais), est située à plus de six cents kilomètres au sud-ouest de Kyūshū. Au sud de Tōkyō, l’archipel des Nanpō s’étire sur plus de mille kilomètres jusqu’à Iwo Jima. Au nord, Sakhaline (Karafuto en japonais) et les îles Kouriles (Chishima rettō, qui s’étendent à plus de mille deux cents kilomètres au nord-est de Hokkaidō), annexées par la Russie quelques jours après la défaite du Japon face aux États-Unis en août 1945, sont parfois considérées comme les points extrêmes de l’archipel.

Le Japon est scindé, de façon géographique et non pas politique, en huit régions (voire neuf, selon qu’Okinawa est inclus ou non dans le Kyūshū) qui sont du Nord au Sud : Hokkaidō, Tōhoku, Kantō, Chūbu, Kansai (couramment appelé Kinki), Chūgoku, Shikoku, Kyūshū et Okinawa.

jeudi 4 février 2010

La démographie de l'Italie


En 2008, l'Italie avait plus de 59,6 millions d'habitants. La densité du pays est de 198 habitants au km². Longtemps réservoir démographique de l'Europe et de l'Amérique, elle est maintenant une terre d'immigration. En effet l'indice de fécondité est particulièrement bas depuis de nombreuses années. Il était en 2008 de 1,3 enfants par femme. Le taux d'accroissement naturel est négatif. Le vieillissement de la population commence déjà à influencer le budget social (financement des retraites). La longévité des Italiens est cependant la plus forte d'Europe et une des plus élevées au monde : les hommes y vivent en moyenne 80,4 ans tandis que les femmes vivent 85,3 ans. Le nombre d'étrangers résidant sur le territoire italien était de 1,25 million au début du 21 siècle. En 2008, il semble désormais approcher les 2,5 millions, principalement des ressortissants d'Europe de l’Est (Roumanie, Ukraine, Albanie surtout) et du Maghreb. Les citoyens étrangers résidant en Italie au 1er janvier 2008 sont évalués à 2 432 651 par l'ISTAT. Ils ont augmenté de 493 729 en une année (+ 16,8 %). Il s'agit de la plus forte augmentation jamais enregistrée en Italie, essentiellement due aux Roumains (+283 078). La longueur des côtes, la proximité du Sud du bassin méditerranéen et de pays en voie de développement, comme l'Albanie, font de l'Italie, à l'instar de l'Espagne, un important lieu de transit pour les filières de l'immigration clandestine. La répartition de la population est largement dictée par les contraintes naturelles. Les montagnes et les régions très sèches du sud de l'Italie connaissent des densités assez faibles alors que les plaines littorales, et l'industrieuse plaine du Pô, supportent de très fortes densités. 67 % de la population est urbaine. Le réseau urbain est dense en Italie du Nord et centrale, où l'on trouve la capitale économique du pays, Milan, et des grandes villes industrielles comme Gênes ou Turin. L’Italie a un grand nombre de villes comptant entre 100 000 et 500 000 habitants.